« Réduire, réutiliser, recycler ». Ces mots vous sont sûrement familiers ! Depuis notre enfance, on nous apprend à réduire nos déchets plastiques ou encore à fermer le robinet pendant le brossage de dents. Évidemment ces sujets sont toujours d’actualité mais avec la digitalisation de notre société, un nouveau type de pollution est apparue : la pollution numérique. Aujourd’hui une extrême majorité possède des appareils connectés mais en comprendre l’impact sur l’environnement peut être difficile. La pollution numérique est un mixte entre la fabrication, l’utilisation et le recyclage de nos appareils. Heureusement, certaines solutions existent et réduire l’impact environnemental du numérique est quelque chose de tout à fait possible !

Prolonger la durée de vie de nos appareils !

L’un des principaux moyens pour réduire notre empreinte consiste à prolonger la durée de vie de nos appareils. Ne pas céder trop vite ni trop tôt à la tentation marketing si bien orchestrée par les constructeurs de smartphones, tablettes, ordinateurs portables, etc. Nous sommes aujourd’hui rentrés dans une course au suréquipement où dans les sociétés les plus développées il est presque devenu normal tous les mois d’octobre de renouveler son smartphone contre la modique somme de 1000€. Selon certaines études, en moyenne un smartphone peut aisément fonctionner de manière efficiente pendant 5 ans. Jusqu’à 10 ans pour un ordinateur portable. Le seul secret de la longévité : en prendre soin: ne plus garder les applications ou logiciels non utilisées, penser à éteindre son appareil le soir, protéger son matériel, changer certains composants quand cela est possible, etc. Autant de petits conseils qui feront en bout de chaine une énorme différence sur l’impact environnemental.

Par ailleurs, l’achat d’appareils neufs n’est pas la seule option. Vous avez à votre disposition des appareils reconditionnés de très bonne qualité. Se doter d’un ordinateur reconditionné nécessite beaucoup moins de ressources naturelles que la fabrication d’un nouvel ordinateur. Par exemple, saviez-vous que la fabrication d’un seul ordinateur portable nécessite 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau ? C’est pourquoi opter pour des appareils électroniques d’occasion est un véritable choix écologique. Et si vous n’avez plus le choix d’acheter du neuf, recherchez des appareils portant les éco-labels 80 plus, TCO et Energy Star, entre autres.

La location de matériel informatique tous services inclus peut également être une option intéressante. En privilégiant l’usage à la possession, vous consommez plus raisonnablement. En outre, les services de supports illimités comme ceux de Cleaq pour permettre d’allonger la durée de vie de vos appareils.

Si vous n’avez plus besoin de l’un de vos appareils et qu’il est toujours en état de marche, ne le laissez pas trainer au fond d’un tiroir en pensant qu’il prendre de la valeur dans les vingt prochaines années. Il existe des filières, connues et moins connues, pour reconditionner, pour revaloriser, pour redistribuer ces appareils. Une réelle économie aval qui une nouvelle fois limite notre impact.

L’énergie est aussi au cœur du sujet

Alors que nous traversons une crise énergétique mondiale, il ne serait pas bien malin de ne pas également considérer ce facteur comme une source d’impact environnemental. Nous avons compris que fabriquer nos appareils était probablement le facteur le plus impactant, notamment à cause des ressources nécessaires pour les fabriquer. Néanmoins, l’utilisation ou plutôt la mauvaise utilisation de ces appareils est également à surveiller et optimiser. Tout appareil connecté consomme de l’énergie, non seulement lorsque vous le chargez, mais aussi lorsque vous l’utilisez. Et d’un pays à un autre le mix énergétique étant plus ou moins charbonné, l’impact de l’usage ou autrement dit de la consommation électrique peut représenter un facteur 8 (ex: France vs. Allemagne).

Nous vous proposons donc quelques bonnes pratiques afin de limiter la consommation énergétique de vos appareils électroniques :

  • Limitez le nombre d’onglets ouverts sur votre navigateur. Enregistrez-les comme signets.
  • Activez les options d’économie d’énergie sur tous vos appareils.
  • Mettez votre ordinateur en veille lorsque vous ne l’utilisez pas pendant une courte durée mais surtout éteignez-le lorsque vous le pouvez.
  • Activez le mode éco sur toutes vos imprimantes.
  • Éteignez votre box internet lorsque vous partez de chez vous (attention à la dépendance avec d’autres équipements – alarme connectée).
  • Pensez à utiliser des moteurs de recherche alternatifs.
  • Limitez le nombre d’e-mails que vous envoyez et, surtout, ne joignez pas de fichiers trop volumineux.
  • Ne stockez pas plusieurs fois un document qui aurait plusieurs versions (sauf pour des raisons juridiques ou règlementaires)
  • Utilisez une signature de courriel légère.
  • Éteignez vos écrans d’ordinateurs ou votre télévision
  • Acheter des équipements éco-conçus
  • Choisissez judicieusement vos appareils en tenant compte de leur consommation d’énergie

Ces petites actions vous permettront, à votre niveau, de réduire la consommation énergétique de vos appareils et de minimiser votre pollution numérique.

Qu’en est-il des entreprises ?

Réaliser son bilan carbone grâce à des plateformes comme Sami ou encore Plan A, est devenu une pratique de plus en plus courante dans les entreprises. Et tant mieux. Seulement connaître ses grands facteurs d’émissions est une chose, mais les réduire, les limiter ou les éviter en est une autre. Et les organisations IT (les DSI – Direction des Systèmes d’Information), ne sont tout aussi concernées. Tout ce qui est vrai à l’échelle de l’individu l’est d’autant plus à l’échelle d’une entreprise.

C’est pourquoi les DSI ont un rôle critique à jouer dans ce schéma qui s’articule autour de trois enjeux :

  1. Créer un éveil au sujet auprès des collaborateurs. Que chacun comprenne bien la problématique dont il est question et ce qui peut être fait à l’échelle du collaborateur ou à celle de l’organisation. Les Fresques du Numérique sont une parfaite réponse à ce premier point
  2. Définir une organisation dédiée et une gouvernance associée. Bien que la technologie soit source de progrès et d’intelligence, ce sujet peut (à date) difficilement s’autopiloter. Il faut le rattacher à une trajectoire RSE définie par le Groupe et identifier une ou plusieurs personnes en charge de sa coordination
  3. Outiller la démarche. Le numérique en entreprise est probablement un des écosystèmes les plus complexes à appréhender : infrastructures on premise, Cloud public, hybrique, privé, milefeuille applicatifs, SaaS, etc.. C’est sur ce dernier point que des solutions telle que Sopht ont vu le jour. Aider les DSI à collecter la donnée pour ensuite renvoyer une mesure d’impact qui les aidera à construire une trajectoire de décarbonation.

On sait que Rome ne s’est pas construite en un jour. Nous ne sommes qu’au Chapitre 1 des démarches GreenIT et GreenOps. Mais ce qui est à date certain, c’est que la corrélation entre sobriété ou frugalité numérique ira nécessairement de pair avec une efficience des opérations IT, une optimisation des coûts budgétaires associés et évidemment un impact bien plus faible sur notre environnement mais également de nombreux bénéfices supplémentaires. YAPLUKA !

Et si la Tech était la solution pour réduire son propre impact environnemental ? Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.  

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous pour une démo.

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« Réduire, réutiliser, recycler ». Ces mots vous sont sûrement familiers ! Depuis notre enfance, on nous apprend à réduire nos déchets plastiques ou encore à fermer le robinet pendant le brossage de dents. Évidemment ces sujets sont toujours d’actualité mais avec la digitalisation de notre société, un nouveau type de pollution est apparue : la pollution numérique. Aujourd’hui une extrême majorité possède des appareils connectés mais en comprendre l’impact sur l’environnement peut être difficile. La pollution numérique est un mixte entre la fabrication, l’utilisation et le recyclage de nos appareils. Heureusement, certaines solutions existent et réduire l’impact environnemental du numérique est quelque chose de tout à fait possible !

Prolonger la durée de vie de nos appareils !

L’un des principaux moyens pour réduire notre empreinte consiste à prolonger la durée de vie de nos appareils. Ne pas céder trop vite ni trop tôt à la tentation marketing si bien orchestrée par les constructeurs de smartphones, tablettes, ordinateurs portables, etc. Nous sommes aujourd’hui rentrés dans une course au suréquipement où dans les sociétés les plus développées il est presque devenu normal tous les mois d’octobre de renouveler son smartphone contre la modique somme de 1000€. Selon certaines études, en moyenne un smartphone peut aisément fonctionner de manière efficiente pendant 5 ans. Jusqu’à 10 ans pour un ordinateur portable. Le seul secret de la longévité : en prendre soin: ne plus garder les applications ou logiciels non utilisées, penser à éteindre son appareil le soir, protéger son matériel, changer certains composants quand cela est possible, etc. Autant de petits conseils qui feront en bout de chaine une énorme différence sur l’impact environnemental.

Par ailleurs, l’achat d’appareils neufs n’est pas la seule option. Vous avez à votre disposition des appareils reconditionnés de très bonne qualité. Se doter d’un ordinateur reconditionné nécessite beaucoup moins de ressources naturelles que la fabrication d’un nouvel ordinateur. Par exemple, saviez-vous que la fabrication d’un seul ordinateur portable nécessite 240 kg de combustibles fossiles, 22 kg de produits chimiques et 1,5 tonne d’eau ? C’est pourquoi opter pour des appareils électroniques d’occasion est un véritable choix écologique. Et si vous n’avez plus le choix d’acheter du neuf, recherchez des appareils portant les éco-labels 80 plus, TCO et Energy Star, entre autres.

La location de matériel informatique tous services inclus peut également être une option intéressante. En privilégiant l’usage à la possession, vous consommez plus raisonnablement. En outre, les services de supports illimités comme ceux de Cleaq pour permettre d’allonger la durée de vie de vos appareils.

Si vous n’avez plus besoin de l’un de vos appareils et qu’il est toujours en état de marche, ne le laissez pas trainer au fond d’un tiroir en pensant qu’il prendre de la valeur dans les vingt prochaines années. Il existe des filières, connues et moins connues, pour reconditionner, pour revaloriser, pour redistribuer ces appareils. Une réelle économie aval qui une nouvelle fois limite notre impact.

L’énergie est aussi au cœur du sujet

Alors que nous traversons une crise énergétique mondiale, il ne serait pas bien malin de ne pas également considérer ce facteur comme une source d’impact environnemental. Nous avons compris que fabriquer nos appareils était probablement le facteur le plus impactant, notamment à cause des ressources nécessaires pour les fabriquer. Néanmoins, l’utilisation ou plutôt la mauvaise utilisation de ces appareils est également à surveiller et optimiser. Tout appareil connecté consomme de l’énergie, non seulement lorsque vous le chargez, mais aussi lorsque vous l’utilisez. Et d’un pays à un autre le mix énergétique étant plus ou moins charbonné, l’impact de l’usage ou autrement dit de la consommation électrique peut représenter un facteur 8 (ex: France vs. Allemagne).

Nous vous proposons donc quelques bonnes pratiques afin de limiter la consommation énergétique de vos appareils électroniques :

  • Limitez le nombre d’onglets ouverts sur votre navigateur. Enregistrez-les comme signets.
  • Activez les options d’économie d’énergie sur tous vos appareils.
  • Mettez votre ordinateur en veille lorsque vous ne l’utilisez pas pendant une courte durée mais surtout éteignez-le lorsque vous le pouvez.
  • Activez le mode éco sur toutes vos imprimantes.
  • Éteignez votre box internet lorsque vous partez de chez vous (attention à la dépendance avec d’autres équipements – alarme connectée).
  • Pensez à utiliser des moteurs de recherche alternatifs.
  • Limitez le nombre d’e-mails que vous envoyez et, surtout, ne joignez pas de fichiers trop volumineux.
  • Ne stockez pas plusieurs fois un document qui aurait plusieurs versions (sauf pour des raisons juridiques ou règlementaires)
  • Utilisez une signature de courriel légère.
  • Éteignez vos écrans d’ordinateurs ou votre télévision
  • Acheter des équipements éco-conçus
  • Choisissez judicieusement vos appareils en tenant compte de leur consommation d’énergie

Ces petites actions vous permettront, à votre niveau, de réduire la consommation énergétique de vos appareils et de minimiser votre pollution numérique.

Qu’en est-il des entreprises ?

Réaliser son bilan carbone grâce à des plateformes comme Sami ou encore Plan A, est devenu une pratique de plus en plus courante dans les entreprises. Et tant mieux. Seulement connaître ses grands facteurs d’émissions est une chose, mais les réduire, les limiter ou les éviter en est une autre. Et les organisations IT (les DSI – Direction des Systèmes d’Information), ne sont tout aussi concernées. Tout ce qui est vrai à l’échelle de l’individu l’est d’autant plus à l’échelle d’une entreprise.

C’est pourquoi les DSI ont un rôle critique à jouer dans ce schéma qui s’articule autour de trois enjeux :

  1. Créer un éveil au sujet auprès des collaborateurs. Que chacun comprenne bien la problématique dont il est question et ce qui peut être fait à l’échelle du collaborateur ou à celle de l’organisation. Les Fresques du Numérique sont une parfaite réponse à ce premier point
  2. Définir une organisation dédiée et une gouvernance associée. Bien que la technologie soit source de progrès et d’intelligence, ce sujet peut (à date) difficilement s’autopiloter. Il faut le rattacher à une trajectoire RSE définie par le Groupe et identifier une ou plusieurs personnes en charge de sa coordination
  3. Outiller la démarche. Le numérique en entreprise est probablement un des écosystèmes les plus complexes à appréhender : infrastructures on premise, Cloud public, hybrique, privé, milefeuille applicatifs, SaaS, etc.. C’est sur ce dernier point que des solutions telle que Sopht ont vu le jour. Aider les DSI à collecter la donnée pour ensuite renvoyer une mesure d’impact qui les aidera à construire une trajectoire de décarbonation.

On sait que Rome ne s’est pas construite en un jour. Nous ne sommes qu’au Chapitre 1 des démarches GreenIT et GreenOps. Mais ce qui est à date certain, c’est que la corrélation entre sobriété ou frugalité numérique ira nécessairement de pair avec une efficience des opérations IT, une optimisation des coûts budgétaires associés et évidemment un impact bien plus faible sur notre environnement mais également de nombreux bénéfices supplémentaires. YAPLUKA !

Et si la Tech était la solution pour réduire son propre impact environnemental ? Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.  

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