Chez Soitec, acteur majeur des matériaux semi-conducteurs, l’innovation ne se limite pas aux technologies qu’ils développent. L’entreprise s’est également engagée dans une démarche ambitieuse : réduire l’empreinte carbone de son IT. Un sujet encore peu exploré dans le secteur industriel, mais qui prend aujourd’hui une place croissante dans la stratégie durable du groupe.

Pour en savoir plus, nous avons échangé avec Julien Petibon, IT Digital Business Manager, qui pilote les applications business et la data chez Soitec.

Mesurer pour agir : transformer un angle mort en levier d’action

Avant de se lancer, un constat s’impose : l’empreinte carbone de l’IT était difficile à appréhender. Contrairement à la banque ou l’assurance, où les impacts numériques sont mieux connus, l’industrie manquait de repères.
C’est ce besoin de visibilité qui a ouvert la voie à une solution capable de collecter et fiabiliser les données.

Une intégration fluide dans un écosystème complexe

Lors de l’évaluation de Sopht, Soitec a apprécié l’agilité. Ce qui a fait la différence ? La capacité à s’intégrer rapidement dans un environnement IT déjà riche et varié, notamment plusieurs connecteurs:
• Connexion native avec ServiceNow CMDB, où sont gérés l’ensemble des actifs IT
• Connecteurs pour Nagios, AWS (nombreux serveurs hébergés) et OCI (ERP et Hyperion)
• Une collecte de données automatisée, sans besoin de développements internes lourds
Cette facilité d’intégration a permis de gagner un temps précieux et de se concentrer sur l’analyse et l’action plutôt que sur la mise en place technique.

Des premiers enseignements encourageants

Grâce à cette nouvelle visibilité, l’équipe IT a pu confirmer plusieurs intuitions :
• Les initiatives déjà en place, comme la démarche FinOps, contribuaient naturellement à réduire l’empreinte carbone.
• Les ratios d’émissions observés étaient plutôt bas, validant les efforts passés et offrant une base solide pour aller plus loin.
« C’est rassurant de voir que ce qu’on faisait déjà allait dans le bon sens, mais c’est aussi stimulant car on a désormais une baseline claire pour progresser », souligne Julien.

Une ambition alignée avec la croissance

Soitec est une entreprise en pleine expansion, avec l’objectif de doubler de taille d’ici 3 à 5 ans. Cette croissance s’accompagne forcément d’un impact environnemental plus important.
Pour y répondre, le groupe s’est fixé des objectifs ambitieux à horizon 2030 :
• -25 % sur les scopes 1 et 2
• -35 % sur le scope 3
Et même si l’IT n’est pas le premier poste d’émissions pour une entreprise industrielle, l’équipe de Julien a choisi de s’engager sur les mêmes objectifs.

Une trajectoire claire pour une IT durable

L’expérience de Soitec montre qu’il est possible, même dans l’industrie, de transformer l’IT en levier de durabilité. La clé ?
• Mesurer avec précision,
• s’intégrer dans l’existant,
• et aligner les objectifs IT sur ceux de l’entreprise.

Décarboner l’IT n’est donc pas réservé aux entreprises de services : même dans un secteur industriel en pleine croissance, il est possible de bâtir une stratégie Green IT efficace et garder la cohérence entre les ambitions business et les engagements environnementaux.

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Chez Soitec, acteur majeur des matériaux semi-conducteurs, l’innovation ne se limite pas aux technologies qu’ils développent. L’entreprise s’est également engagée dans une démarche ambitieuse : réduire l’empreinte carbone de son IT. Un sujet encore peu exploré dans le secteur industriel, mais qui prend aujourd’hui une place croissante dans la stratégie durable du groupe.

Pour en savoir plus, nous avons échangé avec Julien Petibon, IT Digital Business Manager, qui pilote les applications business et la data chez Soitec.

Mesurer pour agir : transformer un angle mort en levier d’action

Avant de se lancer, un constat s’impose : l’empreinte carbone de l’IT était difficile à appréhender. Contrairement à la banque ou l’assurance, où les impacts numériques sont mieux connus, l’industrie manquait de repères.
C’est ce besoin de visibilité qui a ouvert la voie à une solution capable de collecter et fiabiliser les données.

Une intégration fluide dans un écosystème complexe

Lors de l’évaluation de Sopht, Soitec a apprécié l’agilité. Ce qui a fait la différence ? La capacité à s’intégrer rapidement dans un environnement IT déjà riche et varié, notamment plusieurs connecteurs:
• Connexion native avec ServiceNow CMDB, où sont gérés l’ensemble des actifs IT
• Connecteurs pour Nagios, AWS (nombreux serveurs hébergés) et OCI (ERP et Hyperion)
• Une collecte de données automatisée, sans besoin de développements internes lourds
Cette facilité d’intégration a permis de gagner un temps précieux et de se concentrer sur l’analyse et l’action plutôt que sur la mise en place technique.

Des premiers enseignements encourageants

Grâce à cette nouvelle visibilité, l’équipe IT a pu confirmer plusieurs intuitions :
• Les initiatives déjà en place, comme la démarche FinOps, contribuaient naturellement à réduire l’empreinte carbone.
• Les ratios d’émissions observés étaient plutôt bas, validant les efforts passés et offrant une base solide pour aller plus loin.
« C’est rassurant de voir que ce qu’on faisait déjà allait dans le bon sens, mais c’est aussi stimulant car on a désormais une baseline claire pour progresser », souligne Julien.

Une ambition alignée avec la croissance

Soitec est une entreprise en pleine expansion, avec l’objectif de doubler de taille d’ici 3 à 5 ans. Cette croissance s’accompagne forcément d’un impact environnemental plus important.
Pour y répondre, le groupe s’est fixé des objectifs ambitieux à horizon 2030 :
• -25 % sur les scopes 1 et 2
• -35 % sur le scope 3
Et même si l’IT n’est pas le premier poste d’émissions pour une entreprise industrielle, l’équipe de Julien a choisi de s’engager sur les mêmes objectifs.

Une trajectoire claire pour une IT durable

L’expérience de Soitec montre qu’il est possible, même dans l’industrie, de transformer l’IT en levier de durabilité. La clé ?
• Mesurer avec précision,
• s’intégrer dans l’existant,
• et aligner les objectifs IT sur ceux de l’entreprise.

Décarboner l’IT n’est donc pas réservé aux entreprises de services : même dans un secteur industriel en pleine croissance, il est possible de bâtir une stratégie Green IT efficace et garder la cohérence entre les ambitions business et les engagements environnementaux.

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