La pollution issue du numérique, ce n’est pas une notion qui vous parle ? On vous laisse consulter cet article avant de passer à la suite !

Les TIC (Technologies de l’information et de la communication) ont permis de révolutionner de nombreux aspects de la vie quotidienne, mais leur utilisation massive a également entraîné une augmentation de la consommation énergétique et de la production de déchets électroniques, et vous vous en doutez, ce n’est pas sans conséquences pour l’environnement.

La maîtrise des impacts environnementaux liés au numérique est un enjeu important pour les entreprises en Europe. Elle peut avoir des répercussions sur l’image de marque, la responsabilité sociale mais également sur la rentabilité. A l’instar des consommateurs, la règlementation vient apporter son lot d’attentes sur le domaine. la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 impose des obligations aux entreprises en matière de gestion de leurs équipements électroniques et informatiques, et prévoit des sanctions en cas de non-respect de ces obligations. Les entreprises qui ne respectent pas ces règles peuvent se voir infliger des amendes pouvant atteindre 75 000 euros.

En Europe et en France, plusieurs législations ont été mises en place pour réglementer la pollution numérique et promouvoir une utilisation durable des TIC :

En Europe, où en sommes-nous ?

Directive sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) : Cette directive a été mise en place en Europe en 2003 et mise à jour en 2012 pour répondre aux problématiques de gestion des déchets électroniques. Elle concerne tous les pays membres de l’Union Européenne.

Son objectif est de réduire l’impact environnemental des déchets électroniques et d’en favoriser le recyclage et de valoriser la fin de vie. Elle impose donc aux producteurs et aux distributeurs d’équipements électroniques de prendre en charge la collecte, le traitement et la valorisation des déchets issus de leurs produits.

Directive sur l’efficacité énergétique : Adoptée par l’Union européenne en 2012 et révisée en 2018. Elle concerne tous les États membres de l’Union européenne.

L’objectif de la directive est d’améliorer l’efficacité énergétique dans l’ensemble de l’Union européenne, en fixant des objectifs contraignants pour réduire la consommation d’énergie. Elle vise notamment à encourager les États membres à adopter des mesures dans les secteurs clés de l’économie, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie et les produits liés à l’énergie.

Directive sur l’écoconception : La directive sur l’écoconception a été adoptée par l’Union européenne en 2005 et révisée en 2009 et en 2019. Elle concerne tous les États membres de l’Union européenne.

L’objectif de la directive sur l’écoconception est d’améliorer la conception des produits liés à l’énergie, tels que les équipements électriques et électroniques, pour réduire leur impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie.

Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : L’objectif de la directive CSRD est de renforcer la transparence et la responsabilité des entreprises en matière de durabilité en Europe. Notamment en imposant aux grandes entreprises de publier des informations supplémentaires sur leur performance sociales, environnementales et de gouvernance (ESG). Elle permettra aux parties prenantes, telles que les investisseurs, les consommateurs, les salariés et les régulateurs, d’avoir une meilleure compréhension de la manière dont les entreprises contribuent au développement durable.

Dès 2024, cette nouvelle directive viendra remplacer la directive sur le reporting extra-financier des entreprises (NFRD) avec de nouvelles mesures :

• Plus d’entreprises concernées. Actuellement, environ 11 000 entreprises sont concernées par cette obligation de reporting mais en 2024, la directive s’appliquera à 49 000 entreprises.

• Des normes de reporting qui viennent détailler et encadrer la nature et le format des informations à publier

• Un format digital commun à toutes les entreprises

• Une obligation d’audit des informations par un tiers indépendant

En France, où en sommes-nous ?

• La loi REEN (Réduire l’Empreinte Environnementale du Numérique) : elle vise à engager la transition énergétique de la France vers un modèle plus sobre en énergie et plus respectueux de l’environnement. Elle concerne l’ensemble du territoire français et l’ensemble de ses citoyens. Cette loi dispose également d’une partie dédiée à réduire l’impact du numérique en France en prévoyant différentes mesures :

– La mise en place d’une feuille de route numérique visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ;

– L’obligation pour les grandes entreprises du secteur numérique de publier un bilan annuel de leurs émissions de gaz à effet de serre et de mettre en place des actions pour les réduire ;

– Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores : TICFE réduite pour les datacenters les plus vertueux

– La mise en place de mesures pour encourager la réparation et le réemploi des équipements, notamment à travers l’extension de la durée de garantie légale et la création d’un indice de réparabilité ;

– La mise en place d’actions pour favoriser la sobriété numérique, en incitant à la réduction de la consommation d’énergie des équipements numériques et à la réduction de la consommation de données.

• La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire): Adoptée en France en 2020, Elle vise à accélérer la transition vers une économie circulaire, en luttant contre le gaspillage et en favorisant la réutilisation, le recyclage et la valorisation des déchets.

Cette loi a également une partie consacrée à la transition numérique et à la réduction de l’impact environnemental du numérique à travers différentes pratiques :

– La mise en place d’une stratégie nationale pour un numérique responsable, qui doit favoriser la sobriété numérique, l’écoconception des services numériques, la réduction des déchets électroniques et l’usage de matériaux plus durables dans les équipements numériques ;

– L’obligation pour les producteurs d’équipements de mettre en place des moyens de collecte et de recyclage pour ces équipements, afin de favoriser leur réutilisation et leur valorisation ;

– L’obligation pour les plateformes de vente en ligne de mettre en place des dispositifs pour faciliter le don et la revente des équipements ;

– La mise en place de mesures pour encourager la réduction de la consommation d’énergie liée au numérique.

Prendre de l’avance et éviter les sanctions

Pour répondre à ces enjeux, vous pouvez mettre en place différentes stratégies :

• Adopter une stratégie GreenIT et ses bonnes pratiques

• L’adoption de normes de qualité environnementale comme la norme ISO 14001 (c’est l’outil de référence pour prendre en compte les enjeux environnementaux de votre organisation dans le but d’améliorer votre performance environnementale globale)

• Investir dans le Green IT et l’IT for Green : La tech est également au service de l’environnement et peut vous aider à réduire votre impact environnemental. Par exemple, Cleaq, FinTech de l’IT responsable pour gérer votre flotte IT ou bien Sopht, une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation.

Et si la Tech était la solution pour réduire son propre impact environnemental ? Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.  

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous pour une démo.

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La pollution issue du numérique, ce n’est pas une notion qui vous parle ? On vous laisse consulter cet article avant de passer à la suite !

Les TIC (Technologies de l’information et de la communication) ont permis de révolutionner de nombreux aspects de la vie quotidienne, mais leur utilisation massive a également entraîné une augmentation de la consommation énergétique et de la production de déchets électroniques, et vous vous en doutez, ce n’est pas sans conséquences pour l’environnement.

La maîtrise des impacts environnementaux liés au numérique est un enjeu important pour les entreprises en Europe. Elle peut avoir des répercussions sur l’image de marque, la responsabilité sociale mais également sur la rentabilité. A l’instar des consommateurs, la règlementation vient apporter son lot d’attentes sur le domaine. la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 impose des obligations aux entreprises en matière de gestion de leurs équipements électroniques et informatiques, et prévoit des sanctions en cas de non-respect de ces obligations. Les entreprises qui ne respectent pas ces règles peuvent se voir infliger des amendes pouvant atteindre 75 000 euros.

En Europe et en France, plusieurs législations ont été mises en place pour réglementer la pollution numérique et promouvoir une utilisation durable des TIC :

En Europe, où en sommes-nous ?

Directive sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) : Cette directive a été mise en place en Europe en 2003 et mise à jour en 2012 pour répondre aux problématiques de gestion des déchets électroniques. Elle concerne tous les pays membres de l’Union Européenne.

Son objectif est de réduire l’impact environnemental des déchets électroniques et d’en favoriser le recyclage et de valoriser la fin de vie. Elle impose donc aux producteurs et aux distributeurs d’équipements électroniques de prendre en charge la collecte, le traitement et la valorisation des déchets issus de leurs produits.

Directive sur l’efficacité énergétique : Adoptée par l’Union européenne en 2012 et révisée en 2018. Elle concerne tous les États membres de l’Union européenne.

L’objectif de la directive est d’améliorer l’efficacité énergétique dans l’ensemble de l’Union européenne, en fixant des objectifs contraignants pour réduire la consommation d’énergie. Elle vise notamment à encourager les États membres à adopter des mesures dans les secteurs clés de l’économie, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie et les produits liés à l’énergie.

Directive sur l’écoconception : La directive sur l’écoconception a été adoptée par l’Union européenne en 2005 et révisée en 2009 et en 2019. Elle concerne tous les États membres de l’Union européenne.

L’objectif de la directive sur l’écoconception est d’améliorer la conception des produits liés à l’énergie, tels que les équipements électriques et électroniques, pour réduire leur impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie.

Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : L’objectif de la directive CSRD est de renforcer la transparence et la responsabilité des entreprises en matière de durabilité en Europe. Notamment en imposant aux grandes entreprises de publier des informations supplémentaires sur leur performance sociales, environnementales et de gouvernance (ESG). Elle permettra aux parties prenantes, telles que les investisseurs, les consommateurs, les salariés et les régulateurs, d’avoir une meilleure compréhension de la manière dont les entreprises contribuent au développement durable.

Dès 2024, cette nouvelle directive viendra remplacer la directive sur le reporting extra-financier des entreprises (NFRD) avec de nouvelles mesures :

• Plus d’entreprises concernées. Actuellement, environ 11 000 entreprises sont concernées par cette obligation de reporting mais en 2024, la directive s’appliquera à 49 000 entreprises.

• Des normes de reporting qui viennent détailler et encadrer la nature et le format des informations à publier

• Un format digital commun à toutes les entreprises

• Une obligation d’audit des informations par un tiers indépendant

En France, où en sommes-nous ?

• La loi REEN (Réduire l’Empreinte Environnementale du Numérique) : elle vise à engager la transition énergétique de la France vers un modèle plus sobre en énergie et plus respectueux de l’environnement. Elle concerne l’ensemble du territoire français et l’ensemble de ses citoyens. Cette loi dispose également d’une partie dédiée à réduire l’impact du numérique en France en prévoyant différentes mesures :

– La mise en place d’une feuille de route numérique visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ;

– L’obligation pour les grandes entreprises du secteur numérique de publier un bilan annuel de leurs émissions de gaz à effet de serre et de mettre en place des actions pour les réduire ;

– Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores : TICFE réduite pour les datacenters les plus vertueux

– La mise en place de mesures pour encourager la réparation et le réemploi des équipements, notamment à travers l’extension de la durée de garantie légale et la création d’un indice de réparabilité ;

– La mise en place d’actions pour favoriser la sobriété numérique, en incitant à la réduction de la consommation d’énergie des équipements numériques et à la réduction de la consommation de données.

• La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire): Adoptée en France en 2020, Elle vise à accélérer la transition vers une économie circulaire, en luttant contre le gaspillage et en favorisant la réutilisation, le recyclage et la valorisation des déchets.

Cette loi a également une partie consacrée à la transition numérique et à la réduction de l’impact environnemental du numérique à travers différentes pratiques :

– La mise en place d’une stratégie nationale pour un numérique responsable, qui doit favoriser la sobriété numérique, l’écoconception des services numériques, la réduction des déchets électroniques et l’usage de matériaux plus durables dans les équipements numériques ;

– L’obligation pour les producteurs d’équipements de mettre en place des moyens de collecte et de recyclage pour ces équipements, afin de favoriser leur réutilisation et leur valorisation ;

– L’obligation pour les plateformes de vente en ligne de mettre en place des dispositifs pour faciliter le don et la revente des équipements ;

– La mise en place de mesures pour encourager la réduction de la consommation d’énergie liée au numérique.

Prendre de l’avance et éviter les sanctions

Pour répondre à ces enjeux, vous pouvez mettre en place différentes stratégies :

• Adopter une stratégie GreenIT et ses bonnes pratiques

• L’adoption de normes de qualité environnementale comme la norme ISO 14001 (c’est l’outil de référence pour prendre en compte les enjeux environnementaux de votre organisation dans le but d’améliorer votre performance environnementale globale)

• Investir dans le Green IT et l’IT for Green : La tech est également au service de l’environnement et peut vous aider à réduire votre impact environnemental. Par exemple, Cleaq, FinTech de l’IT responsable pour gérer votre flotte IT ou bien Sopht, une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation.

Et si la Tech était la solution pour réduire son propre impact environnemental ? Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.  

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