Lors du lancement de Sopht au Royaume-Uni, Archie Breare, responsable des politiques pour les compétences et l’économie numérique chez TechUK, a exploré les liens entre inclusion numérique et durabilité environnementale.

Le coût humain de l’exclusion numérique

Archie a d’emblée posé le décor : le numérique s’infiltre à grande vitesse dans notre quotidien, ouvrant des opportunités inédites tout en créant de nouvelles fractures pour ceux qui restent à l’écart.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 9 % des foyers peinent à financer un abonnement mobile, et 16 % des adultes manquent de compétences numériques de base. Mais derrière ces statistiques se cachent des histoires humaines.

Archie a notamment évoqué le cas d’une femme de 90 ans qui a manqué son rendez-vous de vaccination, incapable d’accéder au système de réservation en ligne. « La transformation numérique peut être un formidable levier d’inclusion, mais aussi une source d’exclusion selon notre manière de l’aborder », a-t-il souligné.

Mais la technologie peut aussi créer du lien. Archie a raconté l’histoire d’un homme qui a découvert en ligne une communauté partageant sa passion pour la pêche, où « il a trouvé des personnes avec qui partager son intérêt ». C’est précisément le rôle de l’inclusion numérique : « élargir les horizons ».

Une priorité politique majeure

L’inclusion numérique résonne-t-elle aux plus hauts niveaux de décision, au même titre que les enjeux environnementaux ? La réponse d’Archie est sans équivoque : absolument.

Le sujet mobilise désormais les hauts responsables politiques. Archie a mentionné des échanges avec « le secrétaire permanent sur ce sujet », conscient que l’inclusion sera « un élément clé du succès de tout dispositif ». L’inclusion numérique n’est plus un sujet de niche — c’est devenu un enjeu stratégique.

Une dynamique qui s’accélère

Le contexte évolue rapidement. « Il y a deux ans, quand nous avons commencé à observer le marché », l’élan était bien plus timide, rappelle Archie. Aujourd’hui, une véritable « dynamique se développe au Royaume-Uni » et « tout converge ».

Cette montée en puissance doit servir un objectif : faire en sorte que l’efficacité technologique aille de pair avec l’équité sociale et la durabilité environnementale.

Une mission de longue haleine

Archie ne mâche pas ses mots sur le chemin restant à parcourir. L’inclusion numérique est « une mission loin d’être achevée », et qui « ne le sera pas de sitôt ». Elle exige un engagement constant des entreprises, des pouvoirs publics et de la société civile.

Le message est limpide : les systèmes numériques durables que nous concevons doivent aussi être accessibles et bénéfiques pour tous.

Perspectives d’avenir

À mesure que le monde numérique se transforme, l’inclusion doit rester au cœur de nos préoccupations environnementales. Les systèmes que nous bâtissons pour la planète doivent également fonctionner pour ceux qui l’habitent.

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Lors du lancement de Sopht au Royaume-Uni, Archie Breare, responsable des politiques pour les compétences et l’économie numérique chez TechUK, a exploré les liens entre inclusion numérique et durabilité environnementale.

Le coût humain de l’exclusion numérique

Archie a d’emblée posé le décor : le numérique s’infiltre à grande vitesse dans notre quotidien, ouvrant des opportunités inédites tout en créant de nouvelles fractures pour ceux qui restent à l’écart.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 9 % des foyers peinent à financer un abonnement mobile, et 16 % des adultes manquent de compétences numériques de base. Mais derrière ces statistiques se cachent des histoires humaines.

Archie a notamment évoqué le cas d’une femme de 90 ans qui a manqué son rendez-vous de vaccination, incapable d’accéder au système de réservation en ligne. « La transformation numérique peut être un formidable levier d’inclusion, mais aussi une source d’exclusion selon notre manière de l’aborder », a-t-il souligné.

Mais la technologie peut aussi créer du lien. Archie a raconté l’histoire d’un homme qui a découvert en ligne une communauté partageant sa passion pour la pêche, où « il a trouvé des personnes avec qui partager son intérêt ». C’est précisément le rôle de l’inclusion numérique : « élargir les horizons ».

Une priorité politique majeure

L’inclusion numérique résonne-t-elle aux plus hauts niveaux de décision, au même titre que les enjeux environnementaux ? La réponse d’Archie est sans équivoque : absolument.

Le sujet mobilise désormais les hauts responsables politiques. Archie a mentionné des échanges avec « le secrétaire permanent sur ce sujet », conscient que l’inclusion sera « un élément clé du succès de tout dispositif ». L’inclusion numérique n’est plus un sujet de niche — c’est devenu un enjeu stratégique.

Une dynamique qui s’accélère

Le contexte évolue rapidement. « Il y a deux ans, quand nous avons commencé à observer le marché », l’élan était bien plus timide, rappelle Archie. Aujourd’hui, une véritable « dynamique se développe au Royaume-Uni » et « tout converge ».

Cette montée en puissance doit servir un objectif : faire en sorte que l’efficacité technologique aille de pair avec l’équité sociale et la durabilité environnementale.

Une mission de longue haleine

Archie ne mâche pas ses mots sur le chemin restant à parcourir. L’inclusion numérique est « une mission loin d’être achevée », et qui « ne le sera pas de sitôt ». Elle exige un engagement constant des entreprises, des pouvoirs publics et de la société civile.

Le message est limpide : les systèmes numériques durables que nous concevons doivent aussi être accessibles et bénéfiques pour tous.

Perspectives d’avenir

À mesure que le monde numérique se transforme, l’inclusion doit rester au cœur de nos préoccupations environnementales. Les systèmes que nous bâtissons pour la planète doivent également fonctionner pour ceux qui l’habitent.

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