Edenred n’est pas seulement une plateforme digitale de services et de paiements, c’est aussi une entreprise engagée en matière de développement durable. Pour en savoir plus sur cet engagement et le rôle de chacun, nous avons échangé avec Anupama Nair, responsable des sujets liés au climat et au carbone au sein de l’équipe RSE d’Edenred.

Une plateforme mondiale au service du quotidien

« Edenred est une plateforme digitale de services et de paiements qui accompagne au quotidien les acteurs du monde du travail », explique Anupama. Présente dans 45 pays, l’entreprise connecte plus de 60 millions d’utilisateurs avec plus de 2 millions de commerçants partenaires, et près d’un million d’entreprises clientes. Parmi les produits phares d’Edenred, on retrouve des solutions de paiement à usage spécifique, notamment pour l’alimentation en France, ainsi que des cartes cadeaux et des plateformes d’engagement pour les collaborateurs.

Le rôle d’Anupama Nair : gestion du climat et du carbone

Anupama occupe un rôle clé au sein d’Edenred, où elle gère les sujets liés au climat et au carbone. « Je m’occupe de l’évaluation et de la gestion de notre bilan carbone ainsi que du plan de transition climatique de l’entreprise », précise-t-elle.

Son objectif est clair : réduire l’empreinte carbone d’Edenred et encourager les collaborateurs à adopter des pratiques plus durables.

Un engagement climatique renforcé depuis 2017

Edenred s’engage depuis plusieurs années sur des sujets RSE, mais c’est en 2017 que les actions climatiques de l’entreprise ont pris de l’ampleur. Avant cela, Edenred suivait déjà la consommation électrique de ses bâtiments dès 2013. « Entre 2013 et 2023, nous avons réduit l’intensité de nos émissions de gaz à effet de serre de nos batiments de 61%, » explique Anupama.

Aujourd’hui, l’objectif est encore plus ambitieux : atteindre le net zéro carbone d’ici 2050. Edenred a récemment approuvé ses « science-based » objectifs de réduction des émissions à court et long terme avec la SBTi (Science Based Targets Initiative).

La politique RSE d’Edenred repose sur trois piliers : People, Planet, et Progress. Tous les objectifs climatiques sont regroupés sous le pilier Planet, et c’est là que l’entreprise concentre ses efforts pour réduire son empreinte environnementale. Edenred s’engage à réduire en valeur absolue ses émissions de scope 1 et 2 de 51,4% d’ici 2030 et de 90% d’ici 2050 avec une année de référence 2019. Edenred s’engage également à réduire des émissions de scope 3 de 55% par million d’euros de valeur ajoutée di’ici 2030 et de 97% d’ici 2050, par rapport à l’année de référence 2019.

Réalisation du bilan carbone et identification des impacts

Pour mieux comprendre les impacts de ses activités, Edenred a réalisé un bilan carbone détaillé.

Ce bilan a permis d’identifier les principales sources d’émissions et de définir des plans d’action pour les réduire.

Par exemple, en 2023, Edenred a constaté que l’IT représentait 41 % de ses émissions totales. Ce chiffre englobe le matériel (ordinateurs portables, écrans, téléphones etc.), le cloud, les data centers, les logiciels, et même les télécommunications. « Nous savions que l’IT serait un facteur important, car nous sommes une entreprise de services qui dépend beaucoup de ces technologies, » explique Anupama. « Mais en voyant que cela constituait une part aussi importante de nos émissions, nous avons décidé de concentrer nos efforts sur ce secteur. »

Outils de mesure et sensibilisation des collaborateurs

Pour affiner ses mesures, Edenred utilise des solutions comme Sopht, qui intègrent des données physiques pour une meilleure précision. « Nos bilans carbone IT reposaient principalement sur des données monétaires, mais avec Sopht, nous avons commencé à utiliser des données physiques, ce qui est bien plus précis, » explique Anupama.

Cette solution permet également d’identifier des actions concrètes pour réduire les émissions, comme prolonger la durée de vie des équipements pour réduire les émissions de CO2 tout en réalisant des économies.

Au-delà de la technique, Edenred a organisé des conférences pour sensibiliser ses collaborateurs à l’impact de l’IT sur l’environnement. « Notre directrice RSE a fait une présentation pour sensibiliser l’ensemble de l’entreprise à l’impact environnemental de l’IT, » partage Anupama. Une démonstration de Sopht a également aidé à concrétiser l’impact de l’IT pour les équipes et les retours ont été très positifs.

Suivi des indicateurs de performance

L’objectif à l’avenir est de suivre les émissions IT par catégorie et par entité, en s’appuyant sur des données physiques plutôt que monétaires. « Avec Sopht, nous avons commencé en 2023 à établir une baseline pour suivre les actions mises en place et évaluer leur impact réel sur nos émissions », précise Anupama. Le suivi des émissions en lien avec les achats IT fait également partie des objectifs pour mieux gérer l’impact des fournisseurs.

Préparation pour la CSRD : un processus bien anticipé

Quant à la publication du rapport CSRD, Anupama admet que cela a pu être challengeant au début, mais qu’Edenred s’est bien préparé. « Nous avons anticipé les exigences et planifié tout en avance pour avoir le temps de tout ajuster », explique-t-elle. L’entreprise est particulièrement avancée sur les sujets liés au climat et au carbone, ce qui lui permet d’aborder la publication du rapport avec sérénité.

Un message pour les entreprises concernées par la CSRD 

Pour conclure, Anupama adresse un conseil aux entreprises qui doivent se conformer à la CSRD, en particulier celles pour qui l’IT joue un rôle majeur : « Ne paniquez pas. Commencez par comprendre votre bilan carbone. Mesurez vos émissions, identifiez les sources principales et fixez des objectifs clairs. Engagez vos collaborateurs et soyez transparents avec vos parties prenantes. Ce n’est pas qu’une question de réglementation, c’est aussi une responsabilité envers la planète. »

En somme, Edenred montre l’exemple en intégrant la réduction de l’impact environnemental de l’IT au cœur de sa stratégie, tout en continuant à s’appuyer sur la technologie et la collaboration entre les équipes pour atteindre ses objectifs ambitieux.

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Edenred n’est pas seulement une plateforme digitale de services et de paiements, c’est aussi une entreprise engagée en matière de développement durable. Pour en savoir plus sur cet engagement et le rôle de chacun, nous avons échangé avec Anupama Nair, responsable des sujets liés au climat et au carbone au sein de l’équipe RSE d’Edenred.

Une plateforme mondiale au service du quotidien

« Edenred est une plateforme digitale de services et de paiements qui accompagne au quotidien les acteurs du monde du travail », explique Anupama. Présente dans 45 pays, l’entreprise connecte plus de 60 millions d’utilisateurs avec plus de 2 millions de commerçants partenaires, et près d’un million d’entreprises clientes. Parmi les produits phares d’Edenred, on retrouve des solutions de paiement à usage spécifique, notamment pour l’alimentation en France, ainsi que des cartes cadeaux et des plateformes d’engagement pour les collaborateurs.

Le rôle d’Anupama Nair : gestion du climat et du carbone

Anupama occupe un rôle clé au sein d’Edenred, où elle gère les sujets liés au climat et au carbone. « Je m’occupe de l’évaluation et de la gestion de notre bilan carbone ainsi que du plan de transition climatique de l’entreprise », précise-t-elle.

Son objectif est clair : réduire l’empreinte carbone d’Edenred et encourager les collaborateurs à adopter des pratiques plus durables.

Un engagement climatique renforcé depuis 2017

Edenred s’engage depuis plusieurs années sur des sujets RSE, mais c’est en 2017 que les actions climatiques de l’entreprise ont pris de l’ampleur. Avant cela, Edenred suivait déjà la consommation électrique de ses bâtiments dès 2013. « Entre 2013 et 2023, nous avons réduit l’intensité de nos émissions de gaz à effet de serre de nos batiments de 61%, » explique Anupama.

Aujourd’hui, l’objectif est encore plus ambitieux : atteindre le net zéro carbone d’ici 2050. Edenred a récemment approuvé ses « science-based » objectifs de réduction des émissions à court et long terme avec la SBTi (Science Based Targets Initiative).

La politique RSE d’Edenred repose sur trois piliers : People, Planet, et Progress. Tous les objectifs climatiques sont regroupés sous le pilier Planet, et c’est là que l’entreprise concentre ses efforts pour réduire son empreinte environnementale. Edenred s’engage à réduire en valeur absolue ses émissions de scope 1 et 2 de 51,4% d’ici 2030 et de 90% d’ici 2050 avec une année de référence 2019. Edenred s’engage également à réduire des émissions de scope 3 de 55% par million d’euros de valeur ajoutée di’ici 2030 et de 97% d’ici 2050, par rapport à l’année de référence 2019.

Réalisation du bilan carbone et identification des impacts

Pour mieux comprendre les impacts de ses activités, Edenred a réalisé un bilan carbone détaillé.

Ce bilan a permis d’identifier les principales sources d’émissions et de définir des plans d’action pour les réduire.

Par exemple, en 2023, Edenred a constaté que l’IT représentait 41 % de ses émissions totales. Ce chiffre englobe le matériel (ordinateurs portables, écrans, téléphones etc.), le cloud, les data centers, les logiciels, et même les télécommunications. « Nous savions que l’IT serait un facteur important, car nous sommes une entreprise de services qui dépend beaucoup de ces technologies, » explique Anupama. « Mais en voyant que cela constituait une part aussi importante de nos émissions, nous avons décidé de concentrer nos efforts sur ce secteur. »

Outils de mesure et sensibilisation des collaborateurs

Pour affiner ses mesures, Edenred utilise des solutions comme Sopht, qui intègrent des données physiques pour une meilleure précision. « Nos bilans carbone IT reposaient principalement sur des données monétaires, mais avec Sopht, nous avons commencé à utiliser des données physiques, ce qui est bien plus précis, » explique Anupama.

Cette solution permet également d’identifier des actions concrètes pour réduire les émissions, comme prolonger la durée de vie des équipements pour réduire les émissions de CO2 tout en réalisant des économies.

Au-delà de la technique, Edenred a organisé des conférences pour sensibiliser ses collaborateurs à l’impact de l’IT sur l’environnement. « Notre directrice RSE a fait une présentation pour sensibiliser l’ensemble de l’entreprise à l’impact environnemental de l’IT, » partage Anupama. Une démonstration de Sopht a également aidé à concrétiser l’impact de l’IT pour les équipes et les retours ont été très positifs.

Suivi des indicateurs de performance

L’objectif à l’avenir est de suivre les émissions IT par catégorie et par entité, en s’appuyant sur des données physiques plutôt que monétaires. « Avec Sopht, nous avons commencé en 2023 à établir une baseline pour suivre les actions mises en place et évaluer leur impact réel sur nos émissions », précise Anupama. Le suivi des émissions en lien avec les achats IT fait également partie des objectifs pour mieux gérer l’impact des fournisseurs.

Préparation pour la CSRD : un processus bien anticipé

Quant à la publication du rapport CSRD, Anupama admet que cela a pu être challengeant au début, mais qu’Edenred s’est bien préparé. « Nous avons anticipé les exigences et planifié tout en avance pour avoir le temps de tout ajuster », explique-t-elle. L’entreprise est particulièrement avancée sur les sujets liés au climat et au carbone, ce qui lui permet d’aborder la publication du rapport avec sérénité.

Un message pour les entreprises concernées par la CSRD 

Pour conclure, Anupama adresse un conseil aux entreprises qui doivent se conformer à la CSRD, en particulier celles pour qui l’IT joue un rôle majeur : « Ne paniquez pas. Commencez par comprendre votre bilan carbone. Mesurez vos émissions, identifiez les sources principales et fixez des objectifs clairs. Engagez vos collaborateurs et soyez transparents avec vos parties prenantes. Ce n’est pas qu’une question de réglementation, c’est aussi une responsabilité envers la planète. »

En somme, Edenred montre l’exemple en intégrant la réduction de l’impact environnemental de l’IT au cœur de sa stratégie, tout en continuant à s’appuyer sur la technologie et la collaboration entre les équipes pour atteindre ses objectifs ambitieux.

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