Le Green IT et l’IT for Green, deux termes bien souvent utilisés mais peu différenciés ! Dans le monde de l’informatique et de la technologie, on les utilise pour décrire des pratiques qui visent à minimiser l’impact environnemental. C’est justement là que les choses se compliquent ! Bien que ces deux notions soient fréquemment utilisées de manière interchangeable, la différence entre eux est pourtant bien réelle !
GreenIT, kézako ?
Le Green IT va désigner l’ensemble des pratiques qui visent à minimiser l’impact environnemental de l’informatique et des technologies. On parle ici de la conception de matériel informatique et de logiciels qui viennent réduire leur consommation énergétique et leur impact sur l’environnement. Mais ce n’est pas tout ! Le Green IT concerne aussi de nombreuses bonnes pratiques. Le Green IT vise à rendre l’industrie de l’informatique plus durable en réduisant son impact sur l’environnement.
Pour approfondir, on peut décomposer le Green IT en 3 points bien distincts :
Green IT 1.0
Cette approche visait principalement à réduire la consommation d’énergie et les émissions de carbone des technologies de l’information et de la communication (TIC). Quelques exemples des pratiques du Green IT 1.0 : virtualisation des serveurs, consolidation des centres de données, utilisation de matériaux recyclés dans les équipements informatiques, gestion de l’alimentation des appareils électroniques, la mise en veille des équipements inactifs.
Green IT 1.5
C’est une évolution de l’approche du Green IT 1.0 vers une prise en compte plus large des enjeux environnementaux liés aux TIC. Quelques exemples des pratiques du Green IT 1.5 : utilisation de d’énergies renouvelables pour alimenter les centres de données, gestion du cycle de vie des équipements, optimisation de la gestion des données pour réduire la consommation liée au stockage et utilisation de logiciels éco-conçus.
Green IT 2.0
Cette approche inclut une vision holistique des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Elle vise à réduire l’impact des TIC sur l’environnement tout en créant de la valeur pour les organisations et la société dans son ensemble. Quelques exemples du Green IT 2.0 : inclusion des principes de l’économie circulaire en maximisant la durée de vie des équipements en les réutilisant, en les recyclant et en les réparant, éco-conception des produits en prenant en compte les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie des produits, réduction de l’empreinte carbone des services cloud.
Quelques exemples de solutions Green IT
- Qarnot : Chaudière numérique, la chaleur générée par les serveurs chauffe les espaces
- Cleaq : Logiciel de gestion de parc informatique et location de matériel informatique reconditionné
- Ecosystem : Seconde vie des équipements numérique
- Joulemeter : Optimisation de la consommation d’énergie des équipements
- Stratosfair : Datacenter local à impact positif
IT for Green, kézako ?
L’IT for Green, quant à lui, désigne l’utilisation de l’informatique et de la technologie au service de la planète. Concrètement, quand on parle d’IT for Green, on pense à :
- BurnMonitor : Détection anticipée des incendies de forêt
- Sweep :Outil de suivi des émissions GES des entreprises
- Sopht : Plateforme GreenOps pour décarboner l’IT des organisations
- Deepki : Accompagne les entreprises dans la transition environnementale de leur parc immobilier
- Lactpis : Commercialise l’unique polymère sans plastique biosourcé et complètement biodégradable
L’IT for Green, c’est mettre la tech au profit de l’environnement sans entrer dans le techno-solutionnisme dont nous parlerons juste après !
En résumé, le Green IT vise à minimiser l’impact environnemental de l’informatique et de la technologie, tandis que l’IT for Green vise à utiliser ces technologies pour soutenir des initiatives en faveur de l’environnement. Il est important de comprendre la différence entre eux afin de mieux cibler vos efforts si vous êtes en quête de rendre votre IT plus durable. Aucune chance de vous tromper après avoir lu cet article !
Techno-solutionnisme, la réponse à toutes les problématiques ?
Tout d’abord, dire que les solutions technologiques sont forcément bénéfiques serait erroné. Il est important de souligner que les avancées technologiques peuvent engendrer des coûts financiers et environnementaux importants.
De plus, le techno-solutionnisme peut conduire à une déresponsabilisation individuelle et collective face aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Plutôt que de chercher à comprendre les causes profondes de ces problèmes et de trouver des solutions de manière collective, il peut être tentant de se reposer sur la technologie en espérant qu’elle résoudra tout.
Enfin, le techno-solutionnisme peut ignorer les aspects sociaux, culturels et politiques des problèmes. Les solutions technologiques ne prennent pas toujours en compte les différences culturelles, les conflits politiques ou les inégalités sociales qui peuvent affecter la mise en œuvre de ces solutions.
L’exemple de l’industrie du béton en France
Les émissions de gaz à effet de serre par tonne de béton sont restées stable en France. Cependant, d’après l’Agence Internationale de l’Énergie, l’intensité carbone moyenne du béton a augmenté de presque 10 % entre 2015 et 2020. Pourtant, l’industrie reste convaincue que de nouveaux procédés de stockage carbone seront efficaces et elle continue de promouvoir les innovations technologiques à venir comme étant la clé de l’avenir.
Nous croyons en la capacité de la technologie à soutenir la transition écologique … toutefois cette dernière ne pourrait être envisagée qu’avec une prise de conscience des aspects sociaux, culturels et politiques.
Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.
Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous pour une démo.
Partagez cet article sur vos réseaux
Le Green IT et l’IT for Green, deux termes bien souvent utilisés mais peu différenciés ! Dans le monde de l’informatique et de la technologie, on les utilise pour décrire des pratiques qui visent à minimiser l’impact environnemental. C’est justement là que les choses se compliquent ! Bien que ces deux notions soient fréquemment utilisées de manière interchangeable, la différence entre eux est pourtant bien réelle !
GreenIT, kézako ?
Le Green IT va désigner l’ensemble des pratiques qui visent à minimiser l’impact environnemental de l’informatique et des technologies. On parle ici de la conception de matériel informatique et de logiciels qui viennent réduire leur consommation énergétique et leur impact sur l’environnement. Mais ce n’est pas tout ! Le Green IT concerne aussi de nombreuses bonnes pratiques. Le Green IT vise à rendre l’industrie de l’informatique plus durable en réduisant son impact sur l’environnement.
Pour approfondir, on peut décomposer le Green IT en 3 points bien distincts :
Green IT 1.0
Cette approche visait principalement à réduire la consommation d’énergie et les émissions de carbone des technologies de l’information et de la communication (TIC). Quelques exemples des pratiques du Green IT 1.0 : virtualisation des serveurs, consolidation des centres de données, utilisation de matériaux recyclés dans les équipements informatiques, gestion de l’alimentation des appareils électroniques, la mise en veille des équipements inactifs.
Green IT 1.5
C’est une évolution de l’approche du Green IT 1.0 vers une prise en compte plus large des enjeux environnementaux liés aux TIC. Quelques exemples des pratiques du Green IT 1.5 : utilisation de d’énergies renouvelables pour alimenter les centres de données, gestion du cycle de vie des équipements, optimisation de la gestion des données pour réduire la consommation liée au stockage et utilisation de logiciels éco-conçus.
Green IT 2.0
Cette approche inclut une vision holistique des enjeux environnementaux, sociaux et économiques. Elle vise à réduire l’impact des TIC sur l’environnement tout en créant de la valeur pour les organisations et la société dans son ensemble. Quelques exemples du Green IT 2.0 : inclusion des principes de l’économie circulaire en maximisant la durée de vie des équipements en les réutilisant, en les recyclant et en les réparant, éco-conception des produits en prenant en compte les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie des produits, réduction de l’empreinte carbone des services cloud.
Quelques exemples de solutions Green IT
- Qarnot : Chaudière numérique, la chaleur générée par les serveurs chauffe les espaces
- Cleaq : Logiciel de gestion de parc informatique et location de matériel informatique reconditionné
- Ecosystem : Seconde vie des équipements numérique
- Joulemeter : Optimisation de la consommation d’énergie des équipements
- Stratosfair : Datacenter local à impact positif
IT for Green, kézako ?
L’IT for Green, quant à lui, désigne l’utilisation de l’informatique et de la technologie au service de la planète. Concrètement, quand on parle d’IT for Green, on pense à :
- BurnMonitor : Détection anticipée des incendies de forêt
- Sweep :Outil de suivi des émissions GES des entreprises
- Sopht : Plateforme GreenOps pour décarboner l’IT des organisations
- Deepki : Accompagne les entreprises dans la transition environnementale de leur parc immobilier
- Lactpis : Commercialise l’unique polymère sans plastique biosourcé et complètement biodégradable
L’IT for Green, c’est mettre la tech au profit de l’environnement sans entrer dans le techno-solutionnisme dont nous parlerons juste après !
En résumé, le Green IT vise à minimiser l’impact environnemental de l’informatique et de la technologie, tandis que l’IT for Green vise à utiliser ces technologies pour soutenir des initiatives en faveur de l’environnement. Il est important de comprendre la différence entre eux afin de mieux cibler vos efforts si vous êtes en quête de rendre votre IT plus durable. Aucune chance de vous tromper après avoir lu cet article !
Techno-solutionnisme, la réponse à toutes les problématiques ?
Tout d’abord, dire que les solutions technologiques sont forcément bénéfiques serait erroné. Il est important de souligner que les avancées technologiques peuvent engendrer des coûts financiers et environnementaux importants.
De plus, le techno-solutionnisme peut conduire à une déresponsabilisation individuelle et collective face aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux. Plutôt que de chercher à comprendre les causes profondes de ces problèmes et de trouver des solutions de manière collective, il peut être tentant de se reposer sur la technologie en espérant qu’elle résoudra tout.
Enfin, le techno-solutionnisme peut ignorer les aspects sociaux, culturels et politiques des problèmes. Les solutions technologiques ne prennent pas toujours en compte les différences culturelles, les conflits politiques ou les inégalités sociales qui peuvent affecter la mise en œuvre de ces solutions.
L’exemple de l’industrie du béton en France
Les émissions de gaz à effet de serre par tonne de béton sont restées stable en France. Cependant, d’après l’Agence Internationale de l’Énergie, l’intensité carbone moyenne du béton a augmenté de presque 10 % entre 2015 et 2020. Pourtant, l’industrie reste convaincue que de nouveaux procédés de stockage carbone seront efficaces et elle continue de promouvoir les innovations technologiques à venir comme étant la clé de l’avenir.
Nous croyons en la capacité de la technologie à soutenir la transition écologique … toutefois cette dernière ne pourrait être envisagée qu’avec une prise de conscience des aspects sociaux, culturels et politiques.
Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.
Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous pour une démo.