Dans un monde de plus en plus connecté, où le numérique est omniprésent aussi bien dans nos vies personnelles que professionnelles, la question du Numérique Responsable ne peut plus être contournée. Entre les avantages indéniables de la technologie et les défis environnementaux et sociaux qu’elle pose, il est essentiel de comprendre les enjeux du Numérique Responsable, les actions à prendre et les acteurs clés impliqués dans la transition éco-numérique.

Numérique responsable : Qu’est-ce que c’est ? Quels enjeux ?

Le Numérique Responsable est une approche qui vise à maximiser les avantages du numérique et des technologies tout en minimisant ses impacts négatifs sur l’environnement, la société et l’économie. Il repose sur 3 grands piliers :

  1. Enjeu Écologique :

Le numérique a un impact significatif sur l’environnement avec 3,8% des émissions GES mondiales (soit 3 fois l’empreinte de la France) principalement en raison de la consommation d’énergie nécessaire au fonctionnement des infrastructures numériques et des équipements électroniques. Les conséquences écologiques comprennent :

  • Consommation énergétique élevée : Les centres de données, les réseaux, et les appareils électroniques consomment d’importantes quantités d’énergie pour fonctionner et refroidir. Le bilan est davantage catastrophique lorsque que l’énergie de provient pas d’une source d’énergie renouvelable. Dans le monde 10% de l’électricité mondiale est consommée par le numérique.
  • Pollution due aux déchets électroniques : La rapide obsolescence des appareils électroniques conduit à une augmentation de la quantité de déchets qui contiennent souvent des matériaux toxiques et difficiles à recycler. En 2019, on compte 53 millions de tonnes de déchets. Ce n’est pas tout à fait encourageant lorsque l’on sait que la production d’équipements électroniques a explosé : plus de 220% entre 2010 et 2024 soit le triple en 14 ans.

Quelques exemples :

  • Smartphones : +1 800%
  • Tablettes : +1 200%
  • Serveurs et centres de données : +700%
  • Semi-conducteurs : +600%
  • Téléviseurs : +300%
  • Ordinateurs portables : +250%

Le processus de fabrication est responsable d’une part importante de l’empreinte carbone d’un équipement électronique. En moyenne, il représente environ 70% à 80% de l’empreinte carbone totale. (ADEME, GreenIT.fr, The Shift Project)

  • Fabrication : 70% à 80%
  • Utilisation : 15% à 20%
  • Fin de vie : 5% à 10%

Épuisement des ressources : La fabrication des équipements numériques nécessite l’extraction de matériaux précieux et de ressources non renouvelables, ce qui entraîne une pression accrue sur les écosystèmes et une diminution des ressources disponibles.

  1. Enjeu Économique :

Le numérique a transformé les modèles économiques et les modes de travail, mais il pose également des défis en termes d’équité, d’emploi et de distribution des richesses. Les conséquences économiques comprennent :

  • Creusement des inégalités : L’accès inégal aux technologies numériques crée une fracture numérique entre les individus et les communautés, renforçant les inégalités socio-économiques.
  • Transformation du marché du travail : L’automatisation et la numérisation des processus de production entraînent des changements dans le marché du travail, avec la disparition de certains emplois traditionnels et l’émergence de nouveaux métiers liés au numérique.
  • Concentration du pouvoir économique : Les grandes entreprises technologiques dominent souvent le marché numérique, ce qui limite la concurrence et peut avoir des effets négatifs sur l’innovation et la diversité économique.
  1. Enjeu Social :

Le numérique a un impact profond sur les interactions sociales, la vie privée, la santé mentale et le bien-être des individus. Les conséquences sociales comprennent :

  • Altération des relations sociales : L’utilisation intensive des technologies numériques peut conduire à une dégradation des interactions sociales en face à face, ainsi qu’à des problèmes de dépendance et d’isolement social.
  • Violation de la vie privée : La collecte massive de données personnelles par les entreprises et les gouvernements soulève des préoccupations concernant la vie privée et la sécurité des individus, ainsi que le risque de surveillance et de profilage abusifs.
  • Impact sur la santé mentale : L’exposition constante aux écrans et aux médias sociaux peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, notamment en favorisant l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil.

Exemples de pollution numérique

Vous l’aurez compris, la pollution numérique se manifeste à travers diverses formes mais pour imager au mieux cette dernière, voici quelques exemples concrets :

Ordinateurs (PC ou fixe):

  • Fabrication :
    • Un PC portable de 2 kg émet environ 150 kg de CO2e.
    • Un PC de bureau de 10 kg émet environ 350 kg de CO2e.
  • Utilisation :
    • Un PC portable consomme en moyenne 60 kWh d’électricité par an.
    • Un PC de bureau consomme en moyenne 100 kWh d’électricité par an.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • Il est difficile d’estimé la part d’émissions de CO2 des ordinateurs précisément à cause des nombreux facteurs mais d’après une étude de 2019 menée par l’ADEME, la fabrication et l’utilisation des ordinateurs représentaient 2,5% des émissions nationales.

Centres de données :

  • Consommation d’énergie :
    • Les centres de données consomment environ 2% de l’électricité mondiale.
    • Un centre de données de taille moyenne consomme autant d’électricité qu’une ville de 50 000 habitants.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • Les centres de données émettent environ 0,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Cloud :

  • Consommation d’énergie :
    • Le cloud consomme environ 1% de l’électricité mondiale.
    • La consommation d’énergie du cloud devrait augmenter de 50% d’ici 2025.
  • Émissions de gaz à effet de serre
    • Le cloud émet environ 0,2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Digital workplace :

  • Consommation d’énergie :
    • La digital workplace consomme environ 10% de l’électricité mondiale.
    • La consommation d’énergie de la digital workplace devrait augmenter de 20% d’ici 2025.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • La digital workplace émet environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Sites web :

  • Émissions de CO2 :
    • Un site web moyen émet environ 4,61 grammes de CO2 par page vue.
    • En 2021, les sites web français ont émis environ 16,9 millions de tonnes de CO2.

Sources : ADEME, GreenIT.fr, The Shift Project

Pour résumer…

Les enjeux du numérique responsable sont multiples et complexes. Ils touchent à la fois l’environnement, avec la nécessité de réduire l’empreinte carbone du secteur numérique, et à la société, en assurant l’accès équitable aux technologies et en protégeant les données personnelles des individus. Sur le plan économique, il s’agit également de favoriser l’innovation et la compétitivité tout en garantissant une utilisation éthique et responsable des technologies. Il est évident qu’une telle démarche ne peut se construire toute seule et c’est pour cette exacte raison que développer une démarche Numérique Responsable est accompagnée par de nombreux acteurs en Europe.

Les grands acteurs du Numérique Responsable en Europe

En Europe et en France, plusieurs organismes et initiatives jouent un rôle crucial dans la promotion du numérique responsable.

Gouvernement

  • Union européenne : Elle définit les politiques et réglementations pour un numérique plus responsable, elle porte également de nombreux programme lié à la recherche et l’innovation.
  • France : Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Ministère de l’Économie et des Finances, Secrétariat d’État au Numérique et notamment à travers la Réunion du Haut comité pour le Numérique Écoresponsable définissent une stratégie nationale pour le numérique responsable et accompagnent les entreprises et les administrations dans leur transition éco-numérique.

ONG et associations 

Greenpeace : Sensibilise aux impacts environnementaux et sociaux du numérique, promeut des pratiques plus durables.

The Shift Project : Décarboner l’économie numérique, proposer des solutions concrètes aux entreprises et aux décideurs politiques.

France Digitale : Représente les acteurs du numérique en France et promeut l’innovation et la croissance du secteur.

Boavizta : Groupe de travail inter-organisations dédié à l’évaluation des impacts environnementaux du numérique des organisations.

Think tanks et instituts de recherche      

Institut du Numérique Responsable (INR) : Délivre notamment le label Numérique Responsable aux organisations engagées dans une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale.

ADEME : Conseille et propose des démarches et des méthodologies, émet des recommandations, rend des avis, réalise des études avec une approche rigoureuse, sans occulter les incertitudes.

Carbone 4 : Accompagne la transformation des organisations vers la décarbonation, l’adaptation au changement climatique et la restauration de la biodiversité.

GreenIT.fr : Anime une communauté d’experts du numérique responsable, partage des bonnes pratiques.

Les lois et réglementations en Europe

En Europe, il existe plusieurs lois et réglementations sont en place pour encadrer le numérique responsable :

France :

Autres lois et initiatives :

Démarrer sa stratégie numérique responsable : comment s’y prendre ?

Chez Sopht, nous sommes experts sur la partie environnement du Numérique Responsable ! Ainsi dans cette partie nous nous focaliserons principalement sur ce le premier pilier.

  1. Sensibiliser et impliquer est l’étape clé pour lancer une stratégie Numérique Responsable. Il est essentiel de créer une culture du numérique responsable au sein de l’organisation. Cela implique de sensibiliser la direction et les équipes aux enjeux environnementaux et sociaux du numérique, d’organiser des ateliers et des formations pour les familiariser avec les bonnes pratiques, et d’impliquer les parties prenantes à tous les niveaux de la démarche. Cette étape est essentielle pour garantir l’adhésion et la mobilisation de tous.
  2. Mesurer car il n’y a pas de progrès sans mesure ! C’est l’étape essentielle pour définir une base solide pour la définition de toute votre stratégie et pour suivre vos avancées. La mesure est souvent un point de blocage car la collecte de donnée est souvent complexe dans un écosystème IT souvent très éparpillé. Chez Sopht, c’est justement l’un de nos champs d’actions, nous automatisons la collecte de données sur toute la chaine de valeur de l’IT (desktop, laptop, infra on-prem, cloud, digital workplace, web etc.) et nous restituons l’impact en temps réel dans la plateforme sous forme de tableaux compréhensible et activables.
  3. Définir des objectifs de réduction et mettre en place des actions conrètes : Une fois l’état des lieux réalisés et les facteurs d’émissions les plus importants identifiés, il est temps de de fixer des objectifs de réduction. Chez Sopht, la plateforme aide à identifier les facteurs d’émissions les plus importants et propose automatiquement les meilleurs leviers de réduction possible avec différents niveaux de complexité d’actionnabilité.
  4. Suivi de la trajectoire de décarbonation : Le suivi de l’impact des leviers activés n’est pas forcément évident. Il est également difficile de suivre l’impact de des actions sans mesure. La plateforme Sopht dispose d’un écran dédié à l’impact de vos actions sur votre trajectoire de décarbonation ainsi que situation en temps réel vis-à-vis des objectifs de réduction visé.
  5. Communiquer et partager les rapports d’impact pour pérenniser et amplifier l’impact d’une stratégie Numérique Responsable. De plus, cette démarche de reporting s’inscrit directement la stratégie RSE car les résultats permettent d’alimenter le rapport ESG. Il est essentiel de communiquer en interne et en externe sur les engagements et les réalisations pour maximiser la portée et la valeur de la démarche.

En conclusion, les enjeux du Numérique Responsable nécessitent une approche holistique et collaborative. Ils englobent la réduction de l’empreinte environnementale, la promotion de l’équité sociale et économique. La transition vers un numérique plus responsable nécessite la participation active de divers acteurs, notamment les gouvernements, les ONG et les entreprises. Sensibilisation, mesure, définition d’objectifs, suivi et communication sont des étapes cruciales pour progresser vers une utilisation plus durable et éthique des technologies numériques. En s’appuyant sur des et des solutions existantes et en adoptant des politiques réglementaires appropriées, chez Sopht, nous sommes convaincu qu’il est possible de construire un numérique plus sobre qui réponds du dérèglement climatique.

Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.

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Dans un monde de plus en plus connecté, où le numérique est omniprésent aussi bien dans nos vies personnelles que professionnelles, la question du Numérique Responsable ne peut plus être contournée. Entre les avantages indéniables de la technologie et les défis environnementaux et sociaux qu’elle pose, il est essentiel de comprendre les enjeux du Numérique Responsable, les actions à prendre et les acteurs clés impliqués dans la transition éco-numérique.

Numérique responsable : Qu’est-ce que c’est ? Quels enjeux ?

Le Numérique Responsable est une approche qui vise à maximiser les avantages du numérique et des technologies tout en minimisant ses impacts négatifs sur l’environnement, la société et l’économie. Il repose sur 3 grands piliers :

  1. Enjeu Écologique :

Le numérique a un impact significatif sur l’environnement avec 3,8% des émissions GES mondiales (soit 3 fois l’empreinte de la France) principalement en raison de la consommation d’énergie nécessaire au fonctionnement des infrastructures numériques et des équipements électroniques. Les conséquences écologiques comprennent :

  • Consommation énergétique élevée : Les centres de données, les réseaux, et les appareils électroniques consomment d’importantes quantités d’énergie pour fonctionner et refroidir. Le bilan est davantage catastrophique lorsque que l’énergie de provient pas d’une source d’énergie renouvelable. Dans le monde 10% de l’électricité mondiale est consommée par le numérique.
  • Pollution due aux déchets électroniques : La rapide obsolescence des appareils électroniques conduit à une augmentation de la quantité de déchets qui contiennent souvent des matériaux toxiques et difficiles à recycler. En 2019, on compte 53 millions de tonnes de déchets. Ce n’est pas tout à fait encourageant lorsque l’on sait que la production d’équipements électroniques a explosé : plus de 220% entre 2010 et 2024 soit le triple en 14 ans.

Quelques exemples :

  • Smartphones : +1 800%
  • Tablettes : +1 200%
  • Serveurs et centres de données : +700%
  • Semi-conducteurs : +600%
  • Téléviseurs : +300%
  • Ordinateurs portables : +250%

Le processus de fabrication est responsable d’une part importante de l’empreinte carbone d’un équipement électronique. En moyenne, il représente environ 70% à 80% de l’empreinte carbone totale. (ADEME, GreenIT.fr, The Shift Project)

  • Fabrication : 70% à 80%
  • Utilisation : 15% à 20%
  • Fin de vie : 5% à 10%

Épuisement des ressources : La fabrication des équipements numériques nécessite l’extraction de matériaux précieux et de ressources non renouvelables, ce qui entraîne une pression accrue sur les écosystèmes et une diminution des ressources disponibles.

  1. Enjeu Économique :

Le numérique a transformé les modèles économiques et les modes de travail, mais il pose également des défis en termes d’équité, d’emploi et de distribution des richesses. Les conséquences économiques comprennent :

  • Creusement des inégalités : L’accès inégal aux technologies numériques crée une fracture numérique entre les individus et les communautés, renforçant les inégalités socio-économiques.
  • Transformation du marché du travail : L’automatisation et la numérisation des processus de production entraînent des changements dans le marché du travail, avec la disparition de certains emplois traditionnels et l’émergence de nouveaux métiers liés au numérique.
  • Concentration du pouvoir économique : Les grandes entreprises technologiques dominent souvent le marché numérique, ce qui limite la concurrence et peut avoir des effets négatifs sur l’innovation et la diversité économique.
  1. Enjeu Social :

Le numérique a un impact profond sur les interactions sociales, la vie privée, la santé mentale et le bien-être des individus. Les conséquences sociales comprennent :

  • Altération des relations sociales : L’utilisation intensive des technologies numériques peut conduire à une dégradation des interactions sociales en face à face, ainsi qu’à des problèmes de dépendance et d’isolement social.
  • Violation de la vie privée : La collecte massive de données personnelles par les entreprises et les gouvernements soulève des préoccupations concernant la vie privée et la sécurité des individus, ainsi que le risque de surveillance et de profilage abusifs.
  • Impact sur la santé mentale : L’exposition constante aux écrans et aux médias sociaux peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, notamment en favorisant l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil.

Exemples de pollution numérique

Vous l’aurez compris, la pollution numérique se manifeste à travers diverses formes mais pour imager au mieux cette dernière, voici quelques exemples concrets :

Ordinateurs (PC ou fixe):

  • Fabrication :
    • Un PC portable de 2 kg émet environ 150 kg de CO2e.
    • Un PC de bureau de 10 kg émet environ 350 kg de CO2e.
  • Utilisation :
    • Un PC portable consomme en moyenne 60 kWh d’électricité par an.
    • Un PC de bureau consomme en moyenne 100 kWh d’électricité par an.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • Il est difficile d’estimé la part d’émissions de CO2 des ordinateurs précisément à cause des nombreux facteurs mais d’après une étude de 2019 menée par l’ADEME, la fabrication et l’utilisation des ordinateurs représentaient 2,5% des émissions nationales.

Centres de données :

  • Consommation d’énergie :
    • Les centres de données consomment environ 2% de l’électricité mondiale.
    • Un centre de données de taille moyenne consomme autant d’électricité qu’une ville de 50 000 habitants.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • Les centres de données émettent environ 0,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Cloud :

  • Consommation d’énergie :
    • Le cloud consomme environ 1% de l’électricité mondiale.
    • La consommation d’énergie du cloud devrait augmenter de 50% d’ici 2025.
  • Émissions de gaz à effet de serre
    • Le cloud émet environ 0,2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Digital workplace :

  • Consommation d’énergie :
    • La digital workplace consomme environ 10% de l’électricité mondiale.
    • La consommation d’énergie de la digital workplace devrait augmenter de 20% d’ici 2025.
  • Émissions de gaz à effet de serre :
    • La digital workplace émet environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Sites web :

  • Émissions de CO2 :
    • Un site web moyen émet environ 4,61 grammes de CO2 par page vue.
    • En 2021, les sites web français ont émis environ 16,9 millions de tonnes de CO2.

Sources : ADEME, GreenIT.fr, The Shift Project

Pour résumer…

Les enjeux du numérique responsable sont multiples et complexes. Ils touchent à la fois l’environnement, avec la nécessité de réduire l’empreinte carbone du secteur numérique, et à la société, en assurant l’accès équitable aux technologies et en protégeant les données personnelles des individus. Sur le plan économique, il s’agit également de favoriser l’innovation et la compétitivité tout en garantissant une utilisation éthique et responsable des technologies. Il est évident qu’une telle démarche ne peut se construire toute seule et c’est pour cette exacte raison que développer une démarche Numérique Responsable est accompagnée par de nombreux acteurs en Europe.

Les grands acteurs du Numérique Responsable en Europe

En Europe et en France, plusieurs organismes et initiatives jouent un rôle crucial dans la promotion du numérique responsable.

Gouvernement

  • Union européenne : Elle définit les politiques et réglementations pour un numérique plus responsable, elle porte également de nombreux programme lié à la recherche et l’innovation.
  • France : Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Ministère de l’Économie et des Finances, Secrétariat d’État au Numérique et notamment à travers la Réunion du Haut comité pour le Numérique Écoresponsable définissent une stratégie nationale pour le numérique responsable et accompagnent les entreprises et les administrations dans leur transition éco-numérique.

ONG et associations 

Greenpeace : Sensibilise aux impacts environnementaux et sociaux du numérique, promeut des pratiques plus durables.

The Shift Project : Décarboner l’économie numérique, proposer des solutions concrètes aux entreprises et aux décideurs politiques.

France Digitale : Représente les acteurs du numérique en France et promeut l’innovation et la croissance du secteur.

Boavizta : Groupe de travail inter-organisations dédié à l’évaluation des impacts environnementaux du numérique des organisations.

Think tanks et instituts de recherche      

Institut du Numérique Responsable (INR) : Délivre notamment le label Numérique Responsable aux organisations engagées dans une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale.

ADEME : Conseille et propose des démarches et des méthodologies, émet des recommandations, rend des avis, réalise des études avec une approche rigoureuse, sans occulter les incertitudes.

Carbone 4 : Accompagne la transformation des organisations vers la décarbonation, l’adaptation au changement climatique et la restauration de la biodiversité.

GreenIT.fr : Anime une communauté d’experts du numérique responsable, partage des bonnes pratiques.

Les lois et réglementations en Europe

En Europe, il existe plusieurs lois et réglementations sont en place pour encadrer le numérique responsable :

France :

Autres lois et initiatives :

Démarrer sa stratégie numérique responsable : comment s’y prendre ?

Chez Sopht, nous sommes experts sur la partie environnement du Numérique Responsable ! Ainsi dans cette partie nous nous focaliserons principalement sur ce le premier pilier.

  1. Sensibiliser et impliquer est l’étape clé pour lancer une stratégie Numérique Responsable. Il est essentiel de créer une culture du numérique responsable au sein de l’organisation. Cela implique de sensibiliser la direction et les équipes aux enjeux environnementaux et sociaux du numérique, d’organiser des ateliers et des formations pour les familiariser avec les bonnes pratiques, et d’impliquer les parties prenantes à tous les niveaux de la démarche. Cette étape est essentielle pour garantir l’adhésion et la mobilisation de tous.
  2. Mesurer car il n’y a pas de progrès sans mesure ! C’est l’étape essentielle pour définir une base solide pour la définition de toute votre stratégie et pour suivre vos avancées. La mesure est souvent un point de blocage car la collecte de donnée est souvent complexe dans un écosystème IT souvent très éparpillé. Chez Sopht, c’est justement l’un de nos champs d’actions, nous automatisons la collecte de données sur toute la chaine de valeur de l’IT (desktop, laptop, infra on-prem, cloud, digital workplace, web etc.) et nous restituons l’impact en temps réel dans la plateforme sous forme de tableaux compréhensible et activables.
  3. Définir des objectifs de réduction et mettre en place des actions conrètes : Une fois l’état des lieux réalisés et les facteurs d’émissions les plus importants identifiés, il est temps de de fixer des objectifs de réduction. Chez Sopht, la plateforme aide à identifier les facteurs d’émissions les plus importants et propose automatiquement les meilleurs leviers de réduction possible avec différents niveaux de complexité d’actionnabilité.
  4. Suivi de la trajectoire de décarbonation : Le suivi de l’impact des leviers activés n’est pas forcément évident. Il est également difficile de suivre l’impact de des actions sans mesure. La plateforme Sopht dispose d’un écran dédié à l’impact de vos actions sur votre trajectoire de décarbonation ainsi que situation en temps réel vis-à-vis des objectifs de réduction visé.
  5. Communiquer et partager les rapports d’impact pour pérenniser et amplifier l’impact d’une stratégie Numérique Responsable. De plus, cette démarche de reporting s’inscrit directement la stratégie RSE car les résultats permettent d’alimenter le rapport ESG. Il est essentiel de communiquer en interne et en externe sur les engagements et les réalisations pour maximiser la portée et la valeur de la démarche.

En conclusion, les enjeux du Numérique Responsable nécessitent une approche holistique et collaborative. Ils englobent la réduction de l’empreinte environnementale, la promotion de l’équité sociale et économique. La transition vers un numérique plus responsable nécessite la participation active de divers acteurs, notamment les gouvernements, les ONG et les entreprises. Sensibilisation, mesure, définition d’objectifs, suivi et communication sont des étapes cruciales pour progresser vers une utilisation plus durable et éthique des technologies numériques. En s’appuyant sur des et des solutions existantes et en adoptant des politiques réglementaires appropriées, chez Sopht, nous sommes convaincu qu’il est possible de construire un numérique plus sobre qui réponds du dérèglement climatique.

Chez Sopht, nous développons une plateforme qui permet aux organisations IT de piloter de manière dynamique leur empreinte environnementale et d’automatiser leur trajectoire de décarbonation. Notre plateforme est bâtie sur une série de modules qui reconstitue l’ensemble de la chaine de valeur IT d’une entreprise (monitoring multi-cloud, pilotage des assets IT, analyse des usages et services numériques etc.) permettant ainsi une vision et pilotage de bout en bout.

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